Je me mets au vert !

Consommer des produits sains, réaliser ses propres cosmétiques et ses produits d'entretien de la maison et du linge ou encore d'hygiène, se soigner par les plantes...le tout au naturel. C'est le mode de consommation qui ma toujours attiré, mais pour lequel je n'ai jamais réellement pris le temps de pousser le concept...me laissant certainement porter par la facilité, le manque de temps et ces satanées habitudes qui ont la vie dure.


1. L'art de se voiler la face


On a tendance à rester figer dans notre petit confort quotidien. A exécuter des gestes par automatisme, tels que nous les faisons chaques jours, sans se poser de questions sur l'impact qu'ils ont sur notre propre personne, nos enfants ou sur l'environnement. Conditionnés, sans doute, par le mode de vie nous venant de notre éducation,  de notre entourage,  du matraquage marketing.

2. Vers la prise de conscience


Consciente de la nocivité de certaines substances contenues dans des produits de consommation courante sur notre santé ; j'ai petit à petit franchi le pas pour : me mettre au vert.  J'ai alors privilégier le bio pour les oeufs, l'huile d'olives et les produits ménagers et, bien sûr, pour l'hygiène de bébé. Certains aliments ont été bannis...mais, de jour en jour, à force de décortiquer les étiquettes et de me rendre dans un supermarché, loin de mes attentes, je répugnai à faire mes courses...et d'autant plus à cuisiner, bien que j'adorai cela, auparavant.

3. Agir : comment j'ai décidé de me mettre au vert


Et puis, j'ai décidé de ne plus aller contre mes principes/valeurs et de me donner la peine d'opérer un changement radical de mon mode de consommation. Pour cela, j'ai commencé à revoir mon comportement d'achat. Le consommer mieux, de meilleur qualité, en plus faible quantité, mais pas forcément pour un budget beaucoup plus conséquent (je faisais déjà très attention à ne pas gaspiller et n'acheter que le nécessaire). Tout est une question de dosage.


4. Dénicher LA bonne adresse pour ses achats


4.1. Une boutique bio et de vrac


Je ne trouvai pas non plus de magasin digne de ce nom, vivant dans une petite ville...et, tout récemment, on m'a parlé d'un petit magasin bio, prônant le zéro déchet, ouvert depuis environ un an et dont je n'avais jamais fait attention avant. C'est sceptique que je m'y suis rendue et, finalement, j'ai été concquise !

C'est donc aidée par ce très agréable petit magasin aux senteurs délicieuses, que j'ai favorisé le vrac, le bio, en épicerie sèche dans un premier temps (pâtes, riz, lentilles, farine...) : le fait de ne pas acheter tous ces emballages à un impact sur le prix des produits (plus abordables) et, permet de se rapprocher du zero déchet. C'est un gain de temps pour le tri et un geste écologique. Je développerai d'ailleurs ce point dans un prochain article, car il mérite plus que quelques lignes.


4.2. Bien s'équiper pour ranger ses denrées


Ensuite, il m'a fallut, bien sûr, m'équiper davantages de contenants, idéalement en verre et éviter le plastique pour l'alimentation -point de vue éthique/toxicité- (je conservai déjà la majeure partie de mes farines, sucres, pâtes et riz, ainsi) ; puis de me procurer des sacs à vrac pour contenir et peser mes produits lors de leur achat.


5. Le fait-maison naturel : écologique...et économique


Cela ne se fait pas du jour au lendemain de tout changer, mais progressivement, car se mettre complètement au vert demande un certain coût sur le court terme ; mais sur le long terme, nous y sommes gagnant.

5.1. Les produits d'entretien ménager


C'est le poste sur lequel le recourt au naturel fait faire de plus grandes économies au quotidien, si l'on décide de le faire "maison". Certes, il faut se fournir en "ingrédients de démarrage", si je puis dire ; mais que l'on trouve facilement pour certains, déjà, dans sa cuisine et qui serviront très souvent et dans une multitudes de recettes : bicarbonate de soude...vinaigre blanc...percarbonate de sodium...huiles essentielles...

Pour étayer mon propos, je vous donne l'exemple de ma lessive, dont je vous parlerez plus en détail dans un prochain article...mais pour vous donner une idée :  pour réaliser 2 litres de lessive liquide, à raison d'un besoin de deux bouchons par machine, je n'ai besoin que de 100 g de copeaux de savon de Marseille (attention à bien le choisir, un prochain article est prévu pour vous guider à ne pas vous faire piéger).


Sachant qu'un pain de savon fait 600g pour environ 2.30 euros ; on peut donc fabriquer avec un pain, 6  bidons de 2 litres chacun. Une lessive de magasin type "l'arbre vert" -pour rester dans l'écologique- vous promet 30 lavages avec 2 litres à un peu moins de 8 euros le bidon, à raison d'un seul bouchon par machine. Avec notre bidon de lessive maison nous faisons environ 15 lavages avec nos 2 litres pour environ 0.80 cts d'euros le bidon...soit cela reviens pour obtenir l'équivalent de 30 lavages de lessive toute prête -car notre lessive est plus gourmande en lessive- à 1.60 euros.

Mais, attention, ceci n'est pas le coût de revient final de notre lessive. Il faut y ajouter une poignée de bicarbonate de soude, dont le coût est moindre, puisque 2.90 euros le sachet de 500g. Les huiles essentielles, certes chères lors de l'achat du flacon (comptez environ 10 euros pour de l'eucalyptus mentolé), mais dont on n'a besoin que de quelques gouttes dans la recette...clairement ça ne coûte rien), et enfin de l'eau du robinet..que je ne saurai absolument pas vous dire le coût de revient, mais que je juge être moindre.

J'ai prévu d'autres articles pour vous parler plus en détail de ma lessive, mon liquide vaisselle, mon nettoyant multi-usages (mes recettes, modes d'utilisation,  avantages...).

5.2. Cosmétiques bio


J'ai déjà, il y a quelques années de cela, retiré de façon drastique des produits qui n'étaient pas du tout indispensables dans mes routines beauté ; tels que le tonique, la base de maquillage, ou encore le gommage : respectivement un jet d'eau froide pour resserrer les pores, de la crème hydratante pour assouplir, nourrir/hydrater la peau ou encore, des grains de sucre pour retirer les peaux mortes ; faisant parfaitement le job).

Récemment, le shampoing sec en bombe a été remplacé par du bicarbonate de sodium...et, ça fonctionne vraiment ! Idéal, lorsque, occasionnellement, on a besoin d'absorber ce fichu sébum disgracieux !

Il me reste à changer mon masque capillaire par du beurre de karité bio ou de l'huile de coco bio.


Pour le moment, j'ai seulement remplacé mon gel douche par un petit savon de Marseille et mon déodorant bourré d'aluminium et d'un tas d'autres substances affreuses, par un galet de déodorant solide vendu à la boutique de vrac et bio, dont je vous parlai plus haut. Pas de Pierre d'alun, car leur utilisation à été récemment pointée du doigts.

Le galet naturel m'a bluffé. Je le trouve même plus efficace que les déodorants industriels. Il tient toute la journée, laissant un voile de fraîcheur citronné. J'ai même convaincu le masculin d'y passer. Je vais rester sur celui-ci et voir, par la suite, si j'ai envie de me lancer dans la réalisation d'un déo bio maison. Car il existe des recettes sympathiques qui ne coûtent casiment rien à faire. Je vous parlerai déodorant naturel dans un autre article plus complet.

J'ai déjà passé bébé Chouquette au dentifrice en galet, sur pic en bois : façon sucette, sans huiles essentielles et seulement parfumé à la cannelle. Bébé aime, mais c'est très déboussolant de ne pas avoir de produit moussant sur sa brosse. Je pense, par ailleurs, que ma brosse à dents à doigt, en plastique, que j'ai pour elle n'est ni adaptée ni idéale. Je vais donc prochainement lui prendre une brosse en bambou !


Niveau maquillage, j'utilise pour le moment que des grandes marques et je possède un très larges choix de pinceaux MUFE, car je voulais de la qualité qui durerait dans le temps, même après des lavages fréquents (1 à  2 fois par semaine). J'avais regardé les pinceaux Couleurs Nature, Eco-tools ou les 3 fées, mais ils ne m'avaient pas convaincu à l'époque. Aujourd'hui, je ne regrette pas vraiment ces pinceaux, car ils sont toppisimes, mais d'un point de vue éthique,  il y aurait mieux fallut que je me dirige vers autre chose.

Le make-up, c'est le point difficile pour moi à changer. Je suis tombée en plein dans le greenwashing, pensant à tort que Yves Rocher, pour ne citer qu'eux, utilisait des produits naturels et exempts de tout produits indésirés ; mais il n'en est rien. Ayant une peau et des yeux fragiles, je fais facilement des allergies et cette marque me convenait à ce niveau. Je l'ai, toutefois, bannie depuis environ deux ans. 

Je vous tiendrai informé dès que j'aurai trouvé les produits qui me conviennent.

6. Manger sain : hors épicerie sèche.


C'est le pôle que je n'ai pas encore remplacé...il s'agit donc de mon prochain objectif et non des moindres,puisqu'il s'agit du plus gros de l'alimentation.

Je vais donc tester très prochainement les éleveurs locaux, proposant des légumes de saison ; mais également viande, fromage et crémerie (le tout en élevage et culture raisonnés). Verdict dans quelques jours...




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